La fondatrice du Cadre de concertation et d’action des femmes leaders (CAFL) Mariam Niamé Fofana/Diarra, a procédé à l’installation de Solange Some/Traoré, (coordonnatrice régionale des femmes des Hauts-Bassins) à la présidence nationale du CAFL au Burkina Faso le dimanche 5 janvier 2025 à Bobo-Dioulasso. Conformément aux missions de cette organisation panafricaine qui a vu le jour en 2021 au Mali, Solange Some s’engage à promouvoir la justice sociale en faveur des femmes.
C’est en présence des membres de la délégation spéciale de la commune, des représentantes des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, des Cascades et des Hauts-Bassins que Solange Some/Traoré, coordonnatrice régionale des femmes des Hauts-Bassins à été installée à la présidence du Cadre de concertation et d’action des femmes leaders (CAFL) au Burkina Faso. Elle compte installer “très bientôt”, des bureaux locaux pour consolider la structure du CAFL à travers le pays.

Autofinancement
Le CAFL selon sa fondatrice Mariam Niamé Fofana/Diarra a une vision panafricaine et se distingue par son ambition de rompre avec les modèles classiques de financement. “Il s’agit pour les femmes socialement stables d’œuvrer à l’autonomisation des plus vulnérables à travers la solidarité interne. Parce que le financement extérieur revêt parfois des conditions qui ne convergent pas toujours avec nos valeurs africaines”, explique t-elle.
Pour elle, ce système de solidarité permettra de renforcer l’implication des femmes dans le processus de développement, tout en préservant la dignité de l’Afrique. Né au Mali en mai 2021, le cadre selon Mariam Fofana a à son actif 2235 femmes et filles formées et la dotation des plus vulnérables en kit d’installation au Mali avec des bureaux fonctionnels au Sénégal et au Niger.
Une solution pour l’AES

Dans ce contexte sécuritaire difficile des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), Mariam Fofana estime que la mise en place du cadre au Burkina répond à l’urgence pour les “laissées pour compte » dans ces situations complexes de pouvoir compter sur des initiatives comme le CAFL pour faire valoir leurs droits et garantir leur participation pleine et entière au développement de leurs communautés.
La cérémonie d’installation a connu la participation des membres de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso.
Jossira SANOU