La Ministre déléguée des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur, Stella Eldine Kabré/Kaboré, a présidé la célébration de la Journée internationale des migrants les 20 et 21 décembre 2024 à Tenkodogo. Organisé en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), cet événement a été marqué par des actions de sensibilisation sur les défis de la migration irrégulière et par la mise en avant des initiatives d’appui à la réintégration des migrants de retour.
La célébration a été enrichie par des témoignages de migrants ayant vécu les épreuves de la migration irrégulière. Amadou Kourouma, président de leur association, a partagé son expérience : « Je déconseille la migration irrégulière à tout le monde. C’est plus dur que tout ce que vous pouvez imaginer. Si vous voulez que tout se passe bien, cherchez vos papiers et prenez l’avion. Sinon, sur la route du désert, que vous ayez vos papiers ou non, vous allez souffrir. », témoigne t-il. Amadou a également exprimé sa gratitude envers l’OIM pour le soutien reçu dans le cadre de sa réintégration.
Amadou KOUROUMA, représentant des migrants du retour volontaire.
Engagement conjoint
Présidant les activités, la Ministre Stella Eldine Kabré/Kaboré a salué les efforts conjoints de l’OIM et du gouvernement burkinabè pour répondre aux défis de la migration. Elle a insisté sur l’importance de renforcer la coopération entre les partenaires pour garantir des migrations régulières et sûres.
Stella Eldine KABRE/KABORÉ, Ministre déléguée des affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur.
Des milliers de migrants aaccompagnéspar L’OIM
La Cheffe de Mission de l’OIM au Burkina Faso, Aissatou Guissé Kaspar, a présenté les réalisations de l’organisation en 2024. Parmi elles figurent “l’assistance apportée à près de 200 migrants en transit, dont 34 bénéficiaires du retour volontaire dans leur pays d’origine et le soutien à près de 2 900 migrants à travers des programmes de réintégration économique dans leurs localités d’origine” en étroite collaboration avec le gouvernement. A cela s’ajoute la création du Centre d’accueil des migrants de Bassinko dans l’objectif d’humaniser la question migratoire selon Aissatou Guissé Kaspar. “Les migrants ne sont pas seulement des chiffres ou des statistiques, ce sont des individus avec des rêves, des aspirations et des talents qui enrichissent nos communautés.”, souligne-t-elle.
Aissatou GUISSE KASPAR, Cheffe de mission de l’OIM Burkina
Une célébration riche en festivités
En marge des activités de sensibilisation, des prestations artistiques et un match de football ont permis de renforcer la cohésion sociale et de célébrer les contributions des migrants au développement des communautés d’origine et d’accueil.