Le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a récemment découvert une série de productions littéraires générées par l’intelligence artificielle. Leurs auteurs voulaient les enregistrer comme des créations légitimes. L’information à été donnée par Dramane Konaté, expert de l’identification technique des œuvres littéraires du BBDA au cours d’un atelier de formation des journalistes tenu du 15 au 17 janvier 2025 à Bobo-Dioulasso
Selon l’expert de l’identification technique des œuvres littéraires du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) Dramane Konaté, les soupçons sont partis d’un fait curieux, celui d’un auteur qui a soumis une dizaine de livres en l’espace d’un mois.
Les livres IA ont été rejetés
Après des vérifications minutieuses, le BBDA a rejeté l’enregistrement des œuvres en question.
Le cas des livres électroniques (e-books) pose également problème selon lexpert Dramane Konaté. Car le bureau dit-il ne dispose pas encore des outils nécessaires pour collecter efficacement les droits d’auteur associés à ce genre de formats.
Quid du plagiat dans la presse en ligne ?
Par ailleurs, la BBDA dit travailler activement sur la protection des droits d’auteur des œuvres journalistiques publiées en ligne, un domaine où les journalistes voient fréquemment leurs productions utilisées ou partagées sans contrepartie financière ni reconnaissance adéquate.
Les auteurs invités à l’excellence
Ces défis viennent s’ajouter à d’autres problèmes récurrents, tels que les confusions de genre lors de l’enregistrement des œuvres et la gestion complexe des œuvres collectives avec souvent des co-auteurs non déclarés.
Face à ces defis, le BBDA invite les auteurs à la création d’œuvres originales qui intégrent les standards esthétiques et culturels du « patrimoine national endogène » du Burkina.
Aminata SANOU