La nouvelle convention pour la protection des droits des femmes et des fill à été adoptée par l’Union africaine (UA) au cours de sa 3ème session ordinaire tenue les 16 et 17 fevrier 2025 en Ethiopie. Cet évènement marque le début d’une nouvelle ère dans la promotion des droits des femmes et des filles sur le continent.
La Convention de l’Union Africaine (UA) visant à mettre fin à la Violence à l’égard des Femmes et des Filles (AUCEVAWG) constitue un instrument juridique systémique pour la prévention et l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Elle intégre la gestion légale de nouvelles formes de violences, telles que les violences en ligne et le cyberharcèlement en apportant ainsi des réponses adaptées aux défis émergents et renforce la protection des survuvantes (victimes) à l’ère du numérique.
Combler les insuffisances
Au-delà de cette avancée, la convention vient également combler certaines insuffisances du Protocole de Maputo en adoptant une approche plus centrée sur les survivantes. Elle garantit ainsi une meilleure prise en charge, un accès renforcé aux mécanismes de protection et de justice, ainsi qu’une réponse plus efficace aux violences basées sur le genre.
Une synergie d’actions
L’élaboration et l’adoption de cette convention ont été le fruit d’un travail concerté entre divers acteurs engagés pour les droits des femmes. Parmi eux, la Fédération africaine des journalistes (FAJ), à travers sa cellule genre, qui en novembre 2025 a joué un rôle important en contribuant aux travaux de validation pour affiner et renforcer la portée de cet instrument juridique historique.
Aminata SANOU