Radhika Yadav, ancienne joueuse de tennis et entrepreneure de 25 ans, a été tuée par son père. Un drame qui dépasse l’acte d’un individu et met en lumière les rouages d’un système oppressif.
Radhika Yadav, ancienne joueuse de tennis et entrepreneure de 25 ans, a été tuée par son père. Un drame qui dépasse l’acte d’un individu et met en lumière les rouages d’un système oppressif.
C’est un crime qui secoue l’Inde. D’après Courrier confidentiel, citant The Indian Express et The Hindu, Radhika Yadav a été abattue par son père dans leur maison familiale à Gurgaon, en banlieue de New Delhi, le 10 juillet dernier. Le motif ? Son refus d’obéir aux injonctions de son père qui lui demandait d’arrêter de travailler dans l’académie de tennis qu’elle avait elle-même fondée après avoir dû mettre fin à sa carrière de sportive.
5 coups de revolver
L’homme, Deepak Yadav, a expliqué aux enquêteurs s’être senti “honteux et embarrassé” face aux critiques de son entourage. On lui reprochait de dépendre financièrement de sa fille. Malgré les pressions répétées, Radhika a défendu son autonomie. Elle en est morte.
Ce matin-là, alors qu’elle cuisinait, son père a saisi une arme à feu un revolver de calibre 32 et lui a tiré cinq balles dans le dos. “Elle s’est effondrée sur le sol de la cuisine”, relate The Hindu. Transportée à l’hôpital par un proche, elle a été déclarée décédée peu après.